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La Belle-Nivernaise à nouveau à flot!
La Belle-Nivernaise, c’est le nom d’une péniche qui fait le trajet entre Corbigny et Paris pour transporter du bois en suivant la Seine et l’Yonne. C’est le titre d’un roman d’Alphonse Daudet jusqu’alors introuvable et que Les Editions de Champrosay viennent de rééditer.
C’est en 1886 que l’écrivain, en résidence de villégiature à Champrosay, dans l’ancienne maison du peintre Delacroix, écrit l’histoire de mariniers, mais aussi l’histoire d’un enfant trouvé, Victor, et d’une famille. Cette même année, la santé de l’écrivain est très dégradée : il souffre de paralysie nerveuse. Mais une joie arrive au foyer : la naissance de son troisième enfant, Edmée, filleule d’Edmond de Goncourt. C’est aussi cette année qu’il décide, avec ses droits d’auteur, d’acquérir la propriété de Champrosay (actuellement au n° 33 de la rue Alphonse Daudet). Fasciné par la Seine qu’il aperçoit de sa maison et sur laquelle il aimait tant canoter, Alphonse Daudet rend là un hommage à ce fleuve et à ses habitants. C’est aussi un livre sur l’enfance et l’amour familial. Il dédie ce livre à son fils Lucien, alors âgé de huit ans, à l’occasion du nouvel an… 1887.
Ce livre doit le jour à une belle rencontre entre un écrivain français du 19ème siècle et un peintre burkinabé du 21ème siècle, Dramane Diarra : les deux artistes se rejoignent par leur sensibilité à la nature, au mouvement, à la lumière et leur bienveillance pour les enfants et les gens simples.
